Songes mécaniques

Créée en 1998, par Ludovic Fouquet, songes mécaniques est basée sur Blois, lieu des premières créations théâtrales lycéennes de plusieurs membres de la cie (1990 et 1991) ; spectacles mêlant théâtre, arts plastiques, musique.
En 1998, quelques plasticiens de la première période lycéenne et des comédiens issus de la formation théâtre de Paris-X Nanterre (dont Sandrine Baumajs, qui sera de plusieurs projets) ou du conservatoire de Saint-Etienne, se réunissent autour des 5 Nô Modernes (Mishima), spectacle mêlant vidéo, images super 8, ombres et peintures sur bâches, marionnettes et acteurs.
En 2003, la structure lelabo (Paris) accueille les diverses étapes du projet Partage d’extase (Michel Deutsch, Partage, Thérèse d’Avilla, L Fouquet). Didier Léglise rejoint l’équipe, comme créateur son-image.
La cie est relancée en 2005 avec 689 pellicules de L Fouquet, dont le texte a été commencé lors d’un laboratoire d’écriture au Centre National des Arts (Ottawa), sous la direction de Wajdi Mouawad. Ce projet multimédia autour d’un deuil photographique sera accueilli en résidence à la Halle aux grains-Scènes nationale de Blois, à l’Atelier à spectacle (Vernouillet), où il est créé en mars 08, puis repris en avril sur Blois.
Ce spectacle coïncide avec le lancement effectif de la cie, soutenue par la ville de Blois, le conseil général du Loir et cher, le Conseil Régional du Centre, le Dicréam, le CNT.
En 2007, songes mécaniques encadre des ateliers « théâtre/ombre/vidéo » au théâtre National de Chaillot (collège, lycée, université), en parallèle de la venue du Projet Andersen de Robert Lepage. Certains ateliers plus technologiques sont menés avec Didier Léglise. On demande aussi à Ludovic Fouquet de créer un parcours nomade au Louvre, ce sera la performance d’images Corps d’ombre (décembre 07), réunissant danseur, comédiens, vidéo et musique face à des œuvres du Louvre. Un parcours en écho à l’univers lepagien, mais proposant aussi d’autres manières d’envisager l’œuvre, d’autres fils, plus physiques, plus poétiques. Le public expérimente là, la réception active que nous recherchons dans nos propositions scéniques, une perception multiple, éveillée, sensible aux correspondances.
Des collaborations régulières s’amorcent et l’équipe se constitue. Sans êtres encore permanents, les mêmes personnes interviennent sur divers projets.
Des ateliers théâtre/vidéo seront donnés en corse, à Vernouillet au cours de l’année 2008. Dans ce dernier lieu, c’est 8 ateliers qui sont proposés à 160 jeunes sur deux jours, autour de la création de 689 pellicules.

En novembre 2008, première résidence de création autour du nouveau projet Bonjour Anastasia/je ne suis pas celle que vous croyez, à l’atelier à spectacles. Spectacle autour de la préparation aux entretiens d’embauche, qui sera ensuite en résidence à Tours, au VPK (avril 09).

Les projets se multiplient sur Blois avec, pour 2009-2010, des interventions d’ateliers auprès de l’école Etic, des performances d’images au château et un cycle de lectures en contrepoint.